Découvrez le charme d'un village de campagne à 25 minutes de Paris !
Couilly-Pont-aux-Dames est nichée sur la rive droite du Grand Morin à quelques kilomètres de son confluent avec la Marne. Elle prospère dans cet écrin de verdure du Pays de Brie depuis l’époque gallo-romaine. À cette époque, un camp militaire est créé pour défendre le pont construit au croisement de deux grandes routes. On l’appelle « collis castrum » en latin, c’est-à-dire le camp sur la colline. Par déformations successives, on arriva à donner à la ville le nom de Couilly. Le hameau de Pont-aux-Dames lui fut ensuite rattaché, octroyant à la commune le nom qu’on lui connait aujourd’hui.
Couilly-Pont-aux-Dames est une ville d’eau ! En 1877, entre les communes de Couilly et de Saint-Germain, on ne comptait pas moins de 9 moulins à eau. Ainsi, à Couilly-Pont-Aux-Dames, il est fréquent de se retrouver les pieds dans l’eau en passant dans la rue principale, comme le rappellent les crues de 1910, 1958 et plus récemment 2016.
L’église Saint Georges, dont la construction débuta au XIe siècle, fut classée Monument Historique en 1906. Derrière son humble façade se mêlent différents styles. Le clocher est l’unique vestige du XIIème siècle. Les quatre piliers romans qui le soutiennent sont surmontés de chapiteaux, eux-mêmes ornés de feuilles de fougère et de masques datant du XIIème siècle. Le chœur est quant à lui achevé après des siècles de travail au début du XVIème siècle. Il marque le passage au style de la Renaissance dont sa clef de voûte pendante est déjà caractéristique.
Une statue de marbre de la Vierge à l’enfant, du XIVème siècle, est précieusement gardée dans l’église. Le tableau La Vierge à l’Enfant attirera aussi votre regard… Cet héritage de l’abbaye disparue est une reproduction d’un tableau exposé au Metropolitan Museum de New York.
L’Abbaye De Pont-aux-Dames, détruite à la Révolution, servit auparavant à éloigner de grandes dames tombées en disgrâce. Ainsi, par une nuit de 1774, Madame du Barry arriva de Paris. Elle fut exilée pendant un an après la mort de Louis XV. À sa place se tient une maison de retraite à l’histoire fascinante….
En 1903, Constant Coquelin, acteur de la Comédie Française et créateur du rôle de Cyrano de Bergerac, fonda à Pont-aux-Dames une Maison de Retraite pour comédiens. Cet établissement assurait un lieu de retraite paisible aux artistes. À cette époque, une fois la gloire passée, beaucoup d’acteurs se retrouvaient dans la misère. Cette maison de retraite donnait la part belle à l’art dramatique. Elle abritait en son sein un théâtre de verdure et un théâtre d’hiver. Sarah Bernhardt ou encore Annie Cordy s’y produisirent ! Aujourd’hui, les pensionnaires de la maison de retraite peuvent vivre dans ce bâtiment Art Nouveau même s’ils ne sont pas artistes. Des trésors du monde du théâtre y sont entreposés et sont utilisés pour certains événements. L’esprit du théâtre est éternel…