Un charmant village sur le plateau de la campagne en Pays de Brie !
Sur le plateau briard se trouve la commune de Marolles-en-Brie, traversée entre autres par le Vannetin et plusieurs autres rus. Le mot “marollles” est d’origine gauloise. Il est composé de l’adjectif maros signifiant « grand » et de la terminaison -ialon « clairière, lieu défriché ». Par extension, il signifie aussi « village ». La ville de Marolles est en effet dans un écrin naturel de la région du Pays de Brie. Entourée d’arbres et de champ, elle honore ce patrimoine naturel avec le bœuf et l’épi de blé qui trônent sur le blason de la ville. De nombreux hameaux de campagne composent la commune : parmi eux certains portent un nom mystérieux comme Ranchien ou La Hante qui emmènent l’imagination sur des chemins qui donnent la chair de poule… D’autres font rêver comme La Cressonnière, Forêt Malnoue, Bois Saint Georges, ou encore Maison Rouge. On aimerait s’y arrêter le temps d’un pique-nique !
Au centre des hameaux se dresse l’église St-Georges-Thomas-Becket, dont le style est un mélange du XIIIème, XVIIIème et XIXème siècle. Elle doit son nom peu commun à Georges de Lydda qui combattit des pillards perses à la tête duquel se trouvait un homme du nom de Nahfr, dont le nom signifie « serpent », ou « dragon ». Ainsi, George de Lydda est souvent représenté en train de terrasser un dragon, image qui devint dans la religion chrétienne le symbole de la victoire du bien sur le mal. Quant à Thomas Becket, il marqua la religion catholique en se rebellant contre le roi Henri II d’Angleterre au XIIème siècle sur le sujet des droits et privilèges de l’Église. Sa désobéissance lui valut d’être assassiné par des partisans du roi puis d’être canonisé dans la cathédrale de Canterbury, aujourd’hui lieu de pèlerinage. La tourelle carrée de l’église St-Georges-Thomas-Becket surplombe la commune. En son sein se trouve une inscription qui vous pale d’une histoire d’amour que ce lieu a protégée… Sire Joseph-Joachim Goblet, ancien Conseil de la ville de Paris, a demandé à ce qu’une messe basse soit dite tous les lundis pour sa défunte épouse Marie Geneviève Giraudet.
Cette petite commune de la Brie, que vous pouvez rejoindre en moins d’une heure depuis Paris, fleure bon le grand air.